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Le journal d'une angoissée

Un an que j'ai découvert ce que c'est de vivre quotidiennement avec sa vieille amie l'angoisse. L'angoisse n'est pas une ennemie à combattre. Plus on l'a combat, plus fort elle revient. L'angoisse est à apprivoiser...afin de ne pas se laisser envahir et atteindre ainsi à terme une vie plus sereine. Voici ainsi le partage de mon expérience et de mon évolution.

Les médicaments

Effets secondaires

C'est pas que je suis contre les médicaments. Evidemment si j'ai trop mal à la tête je vais pas me gêner pour en prendre mais pour tout ce qui relève du domaine psychologique, si je peux éviter....

Pour moi, ce genre de médicaments pour ce genre de trouble peut certes aider mais cache le fond du problème au lieu de le résoudre...Alors à l'arrêt du traitement c'est le retour à la case départ. De plus, j'ai la bonne idée à chaque fois de lire l'ordonnance et quand j'arrive à la liste des effets secondaires indésirables, je n'ai absolument plus aucune envie d'avoir cela qui circule dans mon corps. J'ai aussi la bonne idée de souvent aller sur des forums de type Doctissimo. Aie ! Alors bien sûr quelques fois cela m'a rassurée de savoir que je n'étais pas seule et que je n'étais pas folle aussi. Oui les angoisses se multiplient aussi sur ce sujet là. Mettre des mots sur ce qui nous arrivent peut aider mais peut aussi nous faire paniquer et nous créer des surangoisses et ça c'est pas vraiment le but recherché ! 

Bref, voilà que je me réveille un matin, ayant passé comme souvent une mauvaise nuit et...je me réveille en me sentant mal...très mal et là j'éclate en sanglots...littéralement crise de larme mais plus qu'une crise de larme, je dirais crise de désespoir. Je n'avais aucune raison objective de pleurer mais impossible de m'arrêter "Je veux que ca s'arrête, je n'y arriverais jamais, je vais devenir folle, je ne suis plus capable de rien, ma vie est fichue etc." Alors ces pensées là ne nous aident évidemment absolument pas. Alors sur le moment je n'ai rien pu faire mais quelques lectures, dont je vous ferais part par la suite, m'ont aidé. Se dire que cela n'est qu'une pensée. Une pensée on ne peut pas la contrôler et on ne doit pas essayer...sinon elle aussi reviendra plus forte. On doit l'accepter oui c'est difficile mais c'est le meilleur à faire. L'accepter et se dire que ce n'est qu'une pensée. Que oui actuellement c'est ce que je pense mais la pensée est une construcution et pas nécessairement une réalité. Une pensée est temporaire, dans 10 minutes on pourra l'avoir oublier. Accepter pour ne pas se laisser envahir. Cette idée peut paraitre sogrenue mais elle est testée jour après jour et je dois dire que là aussi des progrès se sont fait ressentir.

Bref, cependant moi à ce moment là je ne savais rien de tout ça j'étais donc complètement désespérée, au fond du grouffre et prise de panique, j'ai demandé un rendez-vous à mon médecin. Je voulais juste que ça s'arrête.

Le soir même je m'y rends donc et lui explique que j'en ai assez et que je veux des médicaments. Ce jour-là j'étais vraiment prête à les prendre. Prête à tout pour aller mieux et pour vivre tout simplement et ne plus être prisonnière de cet état. Cependant je lui ai demandé quelque chose sans dépendance et de pas trop fort non plus. Je repars donc avec mon ordonnance. Le lendemain, la boite de médicaments en main, je lis la notice et est arrivé ce qui devait arriver, j'ai rangé la boîte au fond d'un placard et je ne l'ai plus jamais ressorti. J'ai espéré trouver d'autres solutions.

 

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